ECOLE ET POLITIQUE
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Le Maire d’Arles et son Adjoint en Charge de l’Enseignement, Bernard JOURDAN ne connaîtraient-ils pas les lois relatives à l’utilisation des bâtiments publics et particulièrement des écoles de la République ?
Monsieur Hervé SCHIAVETTI a autorisé le 26 janvier 2006 l’organisation d’une réunion publique sur le thème « Battre et débattre la droite et l’extrême droite », par la Ligue Communiste Révolutionnaire, dans les locaux de l’école publique Brassens-Camus.
De nombreux parents m’ont interpellé choqués qu’une réunion politique soit organisée dans un bâtiment scolaire.
J’ai alors saisi Monsieur Jean-Luc Fabre, Sous-Préfet d’Arles, pour lui signifier mon indignation et celle des parents d’élèves face à ce non respect non seulement de l’éthique d’un tel lieu mais aussi du droit.
Suite à mon intervention et à celle du représentant de l’État, cette manifestation n’a pas eu lieu dans le site initialement prévu et je m’en félicite.
Mais quelle fut ma stupéfaction en lisant la réponse apportée par l’Adjoint en charge de l’enseignement dans les colonnes de la Provence le 27 janvier dernier : « les écoles sont des espaces publics régulièrement prêtés hors du temps scolaire, Monsieur CHASSAIN peut venir débattre quand-il veut, au même endroit de l’avenir de la gauche».
Je serai très pédagogue, et renverrai Monsieur JOURDAN à ses manuels de droit public et à l’article 25 de la loi N°83-663 du 22 juillet 1983, complété par la circulaire interministérielle du 22 mars 1985, qui précisent les conditions dans lesquelles des réunions ou activités peuvent se dérouler dans des locaux scolaires.
Il est notamment précisé : « les activités de caractère non lucratif doivent être compatibles avec les principes fondamentaux de l’école publique, à savoir entre autre, le respect de l’apolitisme et de la laïcité ».