Révision de la charte du Parc de Camargue...
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... une priorité, la concertation.
Une commune engagée et attentive
Le territoire du Parc de Camargue est composé de deux communes, situation exceptionnelle, compliquant la concertation.
La commune des Saintes n’a pas la parité, l’obligeant à subir la volonté et les décisions des autres collectivités. Au niveau du travail technique et administratif, la commune n’a pas les moyens d’une ville de plus de 50 000 habitants comme Arles.
Concernant la charte, la concertation est intéressante, mais chaque chapitre, chaque point, chaque
ligne doivent être bien pesés, bien réfléchis, bien écrits afin qu’il n’y ait pas, par la suite, de désaccords entre les activités du Parc et de la commune.
Le Parc apporte une image positive pour la promotion touristique d’un territoire.
La gestion des terres doit rester propre au monde agricole.
Les Saintois sont très attachés à la protection de l’environnement ; ils n’ont pas attendu la création du Parc... Certains dossiers doivent être traités en concomitance avec la commune.
Avec ses 37 000 hectares, l’Etang du Vaccarès et ses 35 kms de plage, la commune des Saintes possède la
majeure partie de la faune et de la flore camarguaise.
Nous avons plus de plage au droit du village, aujourd’hui, qu’il y a 50 ans. La montée de la mer ne m’inquiète pas ; je suis, toutefois, contrarié par les agissements des médias qui dramatisent le sujet et ne tiennent pas compte des cycles climatiques.
Les parcs nationaux, les parcs de deuxième génération et les parcs régionaux créent un empilement d’études et de gestions coûtant cher aux contribuables.
Ce sont les raisons pour lesquelles je suis favorable à une fusion de certaines collectivités permettant une meilleure visibilité et clarté du suivi des actions menées.
Les Saintes, capitale de la Camargue, et les Saintois veulent gérer leur patrimoine.
Roland Chassain, Maire des Saintes Maries de la mer Vice-président du Parc naturel régional de camargue