Conseil Régional PACA, Michel VAUZELLE, un socialiste qui a bon cur avec largent des autres !
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80% d'augmentation d'impôts depuis deux ans, un des plus forts taux de France. Avec 39% du budget en ressources de fiscalité (602 millions d'euros), le conseil régional rançonne plus de 133€ à chaque habitant ! Dépense publique La dépense publique manque cruellement d'équilibre. Malgré les quelques efforts consentis, les dépenses de fonctionnement sont trop élevées. Quand aux dépenses d'investissement, elles sont peu lisibles et peu ressenties. Dette La dette a dépassé le milliard d'euros soit 221 € par habitant ! Ce taux délirant est le fruit d'une augmentation de plus de 100% depuis 1998. En 2006, encore 228 millions d'euros sont empruntés soit 15% des recettes de la régions ! Budget Le budget gagne à être parfaitement équilibré, mais au prix d'une fiscalité écrasante et à des emprunts exagérés. Tout cela pour des choix qui peinent à convaincre. Administration L'administration régionale s'embourbe dans une gestion catastrophique. Elle ne semble pas se rendre compte des responsabilités qu'elle prend à aggraver sans cesse son cas. Le tout dans une opacité relative qui rend difficile la lisibilité de son action. Une situation catastrophique La région se trouve dans de graves difficultés financières : alors que la dette atteint une somme délirante, la fiscalité explose littéralement. Cependant, ces ressources d’emprunt et de fiscalité démesurées, si elles permettent un anecdotique équilibre budgétaire, n’améliorent pas pour autant l’action de l’administration régionale. La dépense publique est déséquilibrée, l’investissement est flasque et en proie à des décisions idéologiques dénuées de sens. La situation est catastrophique et quasiment rien n’est fait pour la stabiliser. Au contraire, tout empire de plus en plus vite. Le Député Roland CHASSAIN fait siens les propos de Renaud MUSELIER Fiscalité locale : mettons fin au bal des hypocrites A l’heure où le Gouvernement se mobilise pour maîtriser la dépense publique et baisser les impôts, les exécutifs régionaux de gauche préfèrent la spirale infernale des hausses de prélèvements obligatoires, hypothéquant le pouvoir d’achat des Français. Ainsi, nous assistons depuis quelques jours de la part des socialistes à un véritable pilonnage de contre vérités. Les Français perdus dans un système fiscal complexe sont prêts à les croire. Il est donc urgent de rétablir quelques vérités : Selon la gauche, l’État se désengagerait financièrement : c’est faux. Pour l’année 2006 les dotations de l’État augmentent de + 2,7 % (plus que l’inflation) et s’élèvent à 43 milliards d’euros, dont 38 sont constitués par la dotation globale de fonctionnement. Rappelons que pour notre région l’État a augmenté en 4 ans ses dotations de 121 % soit 677 M€ en 2006 contre 306 M€ en 2002. Selon la gauche, les transferts de compétence non financés seraient responsables de la hausse de la fiscalité locale : c’est faux La hausse globale des taux de fiscalité des régions de métropole a été pour 2005 de 21,1 % (+ 30 % en PACA) et en moyenne de 7,5 % en 2006 (+ 24 % en PACA).Notons que pour 2005, les compétences transférées ne concernaient que 2,4 % des dépenses des budgets régionaux et elles étaient totalement compensées. En réalité, les hausses de fiscalité locale sont dues : A l’augmentation continue de l’encours de la dette soit + 65 % depuis le début du mandat Vauzelle soit de 720 M€ en 1998 à 1 143 M€ en 2006. A un emprunt démesuré, Michel Vauzelle emprunte en moyenne annuelle 4,5 fois plus que son prédécesseur soit 181 M€ au lieu de 41 M€. A une politique « d’attrape tout », de saupoudrage et de clientélisme. Il est temps de mettre fin au « bal des hypocrites » Les présidents d’exécutifs locaux de gauche cherchent à se constituer des cagnottes fiscales en essayant de faire porter le chapeau à la décentralisation. Le PS ne doit pas se défausser : c’est celui que décide de l’impôt qui l’assume. La gauche au pouvoir, c’est toujours plus d’impôts. Pourtant avec la révision constitutionnelle et la loi organique relative à l’autonomie financière des collectivités territoriales, la compensation des dépenses se fait à l’euro près au moment du transfert des compétences. Tout a été fait pour que les collectivités territoriales n’augmentent pas leurs impôts. C’est exactement l’inverse des pratiques qui existaient sous la gauche. Du temps de MM Deferre et Mauroy sur chaque euro consacré aux lycées transférés, l’État socialiste ne compensait que 20 centimes soit 5 fois moins que leur coût réel. D’ailleurs, si les lois de finances ne respectaient pas la règle constitutionnelle que « tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice », 60 députés ou 60 sénateurs de gauche saisiraient le Conseil constitutionnel pour empêcher leur promulgation. Malgré leurs polémiques, le PS et le PC n’ont jamais entrepris une telle démarche. Parce qu’ils savent qu’elle est vouée à l’échec !