Le Livre Noir des Régions Socialistes

  • Roland CHASSAIN
  • Politique
Le livre noir des régions socialistes revient sur la gestion catastrophique de nos régions, Augmentation massive des impôts régionaux, hausse des dépenses de fonctionnement, baisse des crédits d’investissement.

Alors que Ségolène Royal veut s’appuyer « sur des régions qui marchent pour faire marcher la France », l’UMP publie la deuxième édition du livre noir des régions socialistes.
Depuis 2004, vingt des vingt-deux régions métropolitaines sont gérées par des présidents socialistes.
En effet, les présidents socialistes ont conduit les régions sur une bien mauvaise pente. Depuis 2004, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 35 % sur l’ensemble de la France, ce qui représente un prélèvement supplémentaire de 2 milliards d’euros par an pour les contribuables.

Avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement paient 450 M€ supplémentaires depuis 2004.
Ce sont les automobilistes qui ont été les principales victimes de ce matraquage fiscal : 1,6 milliard d’euros d’impôts supplémentaires à cause de l’augmentation de la taxe sur les cartes grises et du prix de l’essence.
Les socialistes recherchent un bouc émissaire : l’État et la décentralisation
Derrière les augmentations massives de la fiscalité, des dépenses de fonctionnement et de communication se cache la volonté de se servir des régions comme d’un contre-pouvoir. Cette instrumentalisation des régions par le Parti socialiste s’est faite au détriment des ménages et des entreprises qui depuis 2004, ont payé de nouveaux impôts.

Ce ne sont pas les nouvelles compétences transférées en 2005, contrairement à ce qu’affirment les présidents socialistes qui viennent peser sur les budgets régionaux.
En effet, les augmentations d’impôts sont intervenues avant que les transferts liés à la décentralisation aient des effets sur les budgets régionaux. Ensuite, les augmentations de la fiscalité, des effectifs et des frais de fonctionnement ne sont pas homogènes d’une région à l’autre. Ainsi, la région PACA a augmenté de 59 % la taxe foncière sur le bâti entre 2004 et 2006 alors que la Haute Normandie n’augmentait que de 10 % le même impôt sur la même période. Même constat en matière de dépenses de personnels : + 79 % en deux ans pour la Basse- Normandie, et “seulement” 20 % pour Midi-Pyrénées. On pourrait multiplier les exemples.
Enfin, il existe deux régions françaises qui ne sont pas gérées par la gauche : l’Alsace et la Corse. Cela permet de faire des comparaisons et de démontrer définitivement que la responsabilité des hausses de la fiscalité incombe aux présidents socialistes des régions. Alors que la décentralisation s’applique de façon homogène sur l’ensemble des régions françaises, l’Alsace et la Corse n’ont quasiment pas augmenté leurs impôts.
Explosion des dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement
Ce sont bien les frais de fonctionnement, les dépenses de communication, de représentation et les nombreuses interventions hors compétence qui ont fait exploser les budgets régionaux. A ces dépenses lourdes on peut ajouter l’échec des coûteux emplois tremplin : par exemple, en Île-de-France, l’exécutif de gauche s’était fixé début 2004 un objectif de 10 000 emplois-tremplin pour un montant de 150 M€ par an. Trois ans après, l’exécutif socialiste a péniblement atteint 1163 postes.
Au final, les régions françaises ont augmenté massivement les impôts, sont plus endettées et investissent moins pour l’emploi et l’éducation. Ainsi, les investissements dans le domaine aussi essentiel que de la formation professionnelle ont diminué de 5,6 %. Même constat, pour les lycées où les investissements ont baissé de 1,7 %.

Je n’ai de cesse de le répéter, les socialistes ont bon cœur avec notre argent…Je vous invite à suivre ce lien www.u-m-p.org/pdf/PACA.pdf si vous souhaitez connaître l'état de la gestion de notre région PACA...

 
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