Nicolas Sarkozy réaffirme son soutien aux salariés dAirbus et les assure de toute sa vigilance sur lévolution de ce dossier
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A l’occasion de la journée d’action des salariés d’Airbus, Nicolas Sarkozy rappelle qu’il suit avec la plus grande attention l’évolution de ce dossier stratégique pour l’industrie française et européenne. Il est le seul candidat à l’élection présidentielle à s’être rendu sur tous les sites de l’avionneur pour y rencontrer les salariés et leurs représentants (à Toulouse, à Méaulte et à Saint-Nazaire).
Des changements profonds sont nécessaires. Airbus et EADS ne peuvent plus fonctionner dans la gouvernance actuelle qui donne aux intérêts nationaux un pouvoir de blocage contraire à la bonne marche de l’entreprise. Il faut revoir la composition actuelle du capital et renégocier le pacte d’actionnaires pour que la direction d’Airbus soit mobilisée sur les intérêts industriels et eux seuls. L’entreprise a besoin d’investisseurs nouveaux et prêts à s’engager dans son développement, notamment pour financer le lancement de l’A350 et du successeur de l’A320. Pour Nicolas Sarkozy, il est logique, et c’est même là son devoir, que l’État se joigne s’il le faut à cette recapitalisation pour marquer sa confiance dans l’entreprise et l’aider à passer ce cap difficile.
L’État et les collectivités intéressées doivent également accompagner les sous-traitants et les territoires affectés par le plan Power8 pour consolider et développer leur activité. En particulier, la progression vers les technologies composites sur le site de Méaulte, gage de sa pérennité, doit faire l’objet de mesures de soutien de la part des pouvoirs publics et d’un engagement clair d’Airbus, voire d’autres acteurs industriels éventuels, sur l’avenir des activités et des emplois concernés.
Si les Français lui font confiance, Nicolas Sarkozy fera de l’avenir de EADS et d’Airbus des priorités de la politique industrielle volontariste qu’il s’emploiera développer en France et en Europe.