Les roses sont fanées

L’expression de Staline, appliquée non au pape mais au PS, ne doit pas être comprise que sur un plan quantitatif. Non seulement les socialistes sont une espèce en voie de disparition, mais les quelques-uns qui lui restent fidèles sont incapables de se mettre d’accord. Ainsi, parmi les 31 députés survivants, certains sont décidés à ne pas voter la confiance au gouvernement, d’autres à s’abstenir, voire à manifester leur soutien. La désunion est totale.

Les roses plantées par François Mitterrand au congrès d’Épinay de 1971 sont définitivement fanées. Le PS est un esquif en perdition. Sans barreur ni programme. Au bord, qui plus est, de la faillite financière. Rincé par cinq ans de hollandisme et submergé par la vague macroniste.

En 1993, quand le parti avait connu un sévère ressac aux législatives, le traditionnel clivage gauche-droite, avec un Parti communiste très faible à ses côtés, ne lui laissait pas d’autre choix que de s’opposer. En attendant des jours meilleurs. Aujourd’hui, la droite, qui ne va guère mieux, n’est plus l’unique adversaire...

Les roses sont fanées
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