La Caisse des Dépôts au secours de la Ville d'Arles... trop bien gérée parait-il
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A lire l'article, ce prêt serait l'aboutissement de la bonne gestion de la Ville d'Arles....
Sauf que... en ces périodes compliquées pour les finances publiques et privées, quand la banque de l'Etat -la Caisse des Dépôts- prête à une Ville, c'est que généralement les banques privées ne se bousculent pas au portillon.
Il faudrait que les hommes politiques locaux arlésiens lisent les rapports disponibles sur les finances de la Ville d'Arles avant de fanfaronner comme ils le font:
RAPPORT CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES, RAPPORT DE 2011
« Malgré les efforts de la collectivité pour contenir l’évolution de ses dépenses réelles de fonctionnement et la mise en place progressive de procédures garantissant la fiabilité des comptes, la situation financière de la commune d’Arles demeure préoccupante. L’insuffisance de l’autofinancement résulte d’un déséquilibre structurel de la section de fonctionnement liée davantage à l’insuffisance des produits de fonctionnement qu’à une augmentation des charges.
Même si les bases de la fiscalité ménage sont dynamiques, la commune ne dispose pas de réelles marges de manœuvre en matière de recettes fiscales, les taux de fiscalité étant supérieur à la moyenne des communes de même strate et le potentiel fiscal étant, en revanche, inférieur.
La commune fait des efforts pour se désendetter. L’encours de la dette a légèrement diminué (- 3,8 M € en 2009 par rapport à 2003). Cet encours reste toutefois très élevé à 104 M € en 2009 : si elle mobilisait toutes ses capacités d’épargne, la collectivité ne pourrait rembourser sa dette qu’au bout de quarante cinq ans.
Cela étant, l’accroissement de l’épargne de la commune n’est pas aisé en raison de la rigidité des dépenses de la ville d’Arles où la masse salariale et le remboursement des annuités d’emprunt tiennent toujours une place importante..."
ou bien le rapport de la Chambre des Comptes sur la gestion des heures supplémentaires ou sur les subventions accordées aux associations, certaines tellement riches qu'elles placent ces subventions sur des comptes d'épargne... pendant que les arlésiens se serrent la ceinture et payent leurs impôts.